La joie de la foi
Le Concile affirme que Marie « avança dans son pèle-rinage de foi » (Lumen Gentium, 58). C’est pourquoi elle nous précède dans ce pèlerinage, elle nous accompagne, nous soutient.
Dans quel sens la foi de Marie a-t-elle été une marche ? Dans le sens que, toute sa vie, elle a suivi son Fils : c’est lui, Jésus, la route ; c’est lui, le chemin ! Progresser dans la foi, avancer dans ce pèlerinage spirituel qu’est la foi, n’est rien d’autre que suivre Jésus ; l’écouter et se laisser guider par ses paroles ; voir comment il se comporte et mettre nos pieds dans ses pas, avoir ses sentiments et ses attitudes mêmes. Et quels sont les sentiments et les attitudes de Jésus ? Humilité, miséricorde, proximité, mais aussi ferme refus de l’hypocrisie, de la duplicité, de l’idolâtrie. Le chemin de Jésus est celui de l’amour fidèle jusqu’au bout, jusqu’au sacrifice de sa vie, c’est le chemin de la Croix. C’est pourquoi le chemin de la foi passe par la Croix ; Marie l’a compris dès le début, quand
Hérode voulait tuer Jésus qui venait de naître. Mais cette croix est ensuite devenue plus profonde, quand Jésus a été rejeté : Marie était toujours avec Jésus, elle entendait les bavardages, les paroles odieuses de ceux qui n’aimaient pas le Seigneur. Et cette croix, elle l’a portée. La foi de Marie a fait face à l’incompréhension et au mépris. Quand est arrivé l’« heure » de Jésus, l’heure de la Passion, alors la foi de Marie a été la petite flamme dans la nuit, cette petite flamme en pleine nuit. Dans la nuit du Samedi saint, Marie a veillé. Sa petite flamme, petite mais claire, est restée allumée jusqu’à l’aube de la Résurrection. Et quand elle a appris que le tombeau était vide, dans son cœur a débordé la joie de la foi, la foi chrétienne en la mort et la résurrection de Jésus-Christ.
Parce que la foi nous conduit toujours à la joie, Marie est bien la Mère de la joie, elle qui nous enseigne à aller par ce chemin de la joie et à vivre cette joie ! C’est le point culminant – cette joie, cette rencontre de Jésus et de Marie, mais imaginons comment cela a été… Cette rencontre est le point culminant de la marche de la foi de Marie et de toute l’Église. Comment est notre foi ? Est-ce que nous la tenons allumée, comme Marie, même dans les moments difficiles, les moments de ténèbres ? Ai-je ressenti la joie de la foi ?
Pape François
Marie, mère de l’humanité, priez pour nous !
En ce mois du Rosaire, le chapelet sera récité à
Solre-s-S. : le samedi 17h15, une dizaine (avant la messe)
Hantes-Wihéries : tous les jours à 15h dans l’église.
Grand-Reng : le mardi à 17h dans l’église.
Erquelinnes : /!\ pas de chapelet chez les paroissiens à cause du coronavirus.