Paroisse Saint-Christophe de Montignies-Saint-Christophe

Célébrations

La messe dominicale est célébrée habituellement le 3e dimanche du mois à 9h30.

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Personne Relais

Il n’y a pas de personne-relais pour ce clocher. Avis aux amateurs! Si vous aimeriez vous engager pour faire vivre ce clocher, merci de bien vouloir contacter M. le Curé à l’adresse indiquée dans l’en-tête et dans le pied de page de cette page.

Commune

Entité d’Erquelinnes 

  • Habitants : 454
  • Superficie : 44,23 km²
  • Cours d’eau : La Sambre

site web: https://www.erquelinnes.be/

Histoire

En 868, le village était une possession de l’Abbaye de Lobbes.
En 906, Guillaume de Montignies participa au tournoi d’Anchin et on pense qu’il fondala première familiale seigneuriale
En 1208, Nicolas de Montignies tenait la seigneurie. Elle passa à la famille de Lalaing en 1473 par mariage.
Ensuite, à la moitié du 18ème siècle, elle passa à la seigneurie de Zomberghe.
Comme le village appartenait à la Prévôté de Maubeuge, il devint français à la suitedu traité de Nimègue en 1678.
Par le traité de Lille en 1699, Louis XIV céda le territoire à l’Espagne il fut alors incorporé dans la Prévôté de Beaumont.

Le village a toujours connu une vie agricole, à laquelle s’ajoutait l’exploitation d’une carrière de pierre de taille, de deux scieries de marbre et de deux fabriques d’étoffe de laine au cours du 19ème siècle. Lors de la bataille de la Sambre, la localité fut conquise le 22 août 1914 par les troupes allemandes.
Jadis, la localité possédait une abbaye appelée de Sainte-Anne dont il ne reste aucun vestige.

Source: Site de la Commune d’Erquelinnes

L’église

De l’ancienne église du 15° siècle, incendiée à la révolution française, il ne reste qu’un édifice fortement reconstitué. Au 19° siècle, une première restauration aura lieu vers 1820.
Une seconde, en 1870, lui donnera son aspect néo-gothique ainsi que la tour carrée et sa tourelle circulaire que nous connaissons aujourd’hui.
Les bombardements de 1914 endommageront fortement le village ainsi que l’église qui perdra notamment sa flèche !

La cuve de la chaire de vérité, datant du XIX°siècle, sert actuellement de support à l’autel, et le dernier panneau de celle-ci, représentant le Christ portant un agneau sur ses épaules, est utilisé comme base pour le lutrin.
Les vitraux de la nef illustrent les huit Béatitudes.

Le saviez-vous ?

Il existait un monastère de Sainte-Anne sur le territoire de
Montignies-Saint-Christophe : fondé en 1658 par Philippe de Thiennes, seigneur de Montignies, au bord du chemin qui menait de Montignies à Hantes (rue Sainte-Anne actuelle). Il se composait de la maison des Pères, d’un oratoire pour l’office divin, d’une cour, d’un jardin et verger, le tout clos de murs. Dans le principe, il abritait 15 religieux de l’Ordre des Carmes-chaussés.
Ce monastère était construit près de la « Fontaine-aux-pépins, dont l’eau limpide et bienfaisante était renommée. »
Brûlé et pillé lors de la révolution française, sans parler du sort horrible réservé aux Carmes, ce site est actuellement une demeure privée.

Statue du Bon Berger

Saint Christophe

On le fête le 25 juillet
Patron des voyageurs, touristes et automobilistes.
Saint Christophe est mort martyr vers 251. Comme souvent dans les tout premiers siècles de l’ère chrétienne, on sait très peu de choses exactes sur sa vie. Tout ce que l’on sait de façon certaine, est qu’il a été martyrisé en Lycie (région du
sud-ouest de la Turquie actuelle)
sous Dèce vers 251.

Autel de Saint Christophe
luminions pour la fête de Saint Christophe

La légende de Saint-Christophe :

Avant d’être chrétien, saint Christophe se nommait Offerus. C’était une espèce de géant. Il avait un gros corps et une grande figure où respirait la bonté. Quand il fut à l’âge de raison, il se mit à voyager en disant qu’il voulait servir le plus grand roi du monde.
On l’envoya à la cour d’un roi puissant qui fut bien réjoui d’avoir un serviteur aussi fort. Mais un jour, le roi entendant un chanteur prononcer le nom du Diable, fit aussitôt le signe de la croix, avec terreur.
« Pourquoi cela ? demanda Christophe.
- Parce que je crains le Diable, répondit le roi.
- Si tu le crains, tu n’es donc pas si puissant que lui ? Alors je veux servir le Diable. »
Et Offerus quitta la cour. Après avoir longtemps marché, il vit venir à lui une grande troupe de cavaliers ; leur chef lui dit :
 « Offerus, que cherches-tu ?

— Je cherche le Diable pour le servir.
 — Je suis le Diable, suis-moi. »

Mais un jour, la troupe rencontra une croix sur le chemin, et le Diable ordonna de retourner en arrière:
 « Pourquoi cela ? dit Offerus. — Parce que je crains l’image du Christ. — Si tu crains l’image du Christ, tu es donc moins fort que le Christ ? Alors je veux servir le Christ. »
Et Offerus continua seul sa route. Il rencontra un bon ermite et lui demanda :
« Où est le Christ ? » — Partout, répondit l’ermite.
— Je ne comprends pas cela, dit Offerus ; mais si vous dites vrai, quels services peut lui rendre un serviteur robuste et alerte ?
— On sert Jésus-Christ par les prières, les jeûnes et les veilles, ajouta l’ermite.
— Je ne peux ni prier, ni jeûner, ni veiller, réplique Offerus ; enseignez-moi donc une autre manière de le servir ? »
L’ermite le conduisit au bord d’un torrent furieux qui descendait des montagnes et il dit:
 « Les pauvres gens qui ont voulu traverser cette eau se sont tous noyés. Reste ici, et porte ceux qui se présenteront à l’autre bord sur tes fortes épaules ; si tu fais cela pour l’amour du Christ, il te reconnaîtra pour son serviteur.
— Je veux bien le faire pour l’amour du Christ, répondit Offerus. »
Et il transportait nuit et jour tous les voyageurs d’un côté à l’autre du torrent. Une nuit, un enfant se présenta ; il prit l’enfant sur ses épaules et entra dans le torrent. Tout à coup, l’enfant pesa sur lui comme un lourd fardeau ; Offerus, lui dit : « Enfant, pourquoi te fais-tu si lourd, il me semble que je porte le monde. »
L’enfant répondit : « Non seulement tu portes le monde, mais aussi celui qui a fait le monde. Je suis le Christ, ton Dieu et ton maître, celui que tu dois servir. Je te baptise au nom de mon père, en mon propre nom, et celui du Saint-Esprit. Désormais, tu t’appelleras Christophe » (c’est-à-dire porte-Christ).

Dicton : « Si tu as vu Saint-Christophe, tu ne crains aucune catastrophe ! »