• Dernière modification de la publication :13 décembre 2020
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Edito Octobre 2020

Je dois vous avouer que je suis interpellé aujourd’hui par la situation financière de nos pays suite au Covid-19. Les politiciens et les banquiers nous entraînent dans une spirale d’endettement qui me sidère. Ce qui aura pour conséquence une paupérisation de nos populations.

Quand je pense qu’il y a quelques années, lors de la crise financière, ce sont les deniers publics, c’est-à-dire nous, qui avons aidé les banques. Qu’après-coup, ces mêmes banques ont fait des bénéfices et que certaines ont été condamnées pour non-paiement de leur impôt… Je caricature un peu mais je ne suis pas loin de la vérité. Et maintenant, nous leur empruntons des sommes faramineuses pour relancer l’économie. Le poids de la dette va nous mettre le couteau sous la gorge et va devenir un moyen de pression terrible pour sacrifier des dépenses publiques aussi vitales que la santé, le soutien au personnel soignant, ainsi qu’à l’agriculture, qu’aux projets de développement écologique, etc… Cela va devenir un problème crucial comme pour les pays du Sud, où la situation sanitaire, sociale, économique et alimentaire est extrêmement difficile, comme nous le rappelle Entraide et fraternité dans son article : « Annuler les dettes du Sud en temps de coronavirus. » Si je suis leur raisonnement, nous allons rembourser à nos créanciers des intérêts exorbitants qui nous empêcheront de financer des projets de développement vitaux. La dette risque de devenir un outil de domination capitaliste qui va à l’en-contre du bien-être de tous et va augmenter la précarité.

Quand je pense, comme nous le rappelle cet article, « que, globalement, les montants empruntés ont déjà été remboursés de multiples fois par les pays du Sud et que les intérêts sur la dette visent précisément à rémunérer les créanciers face au risque de défaut de paiement… », je me dis que nous sommes les dindons de la farce.

Alors, soyons sensibles à ce sujet et osons montrer que nous ne sommes pas d’accord avec ces logiques capitalistes qui nous abrutissent par toutes sortes de théories qui, au final, ne nous rendent pas plus heureux. Les associations humanitaires voient déjà dans le monde les dégâts de ces perspectives financières. Et l’entraide St Vincent de Paul d’Erquelinnes constate déjà maintenant une augmentation des demandes d’aide alimentaire.

Personnellement, je n’ai pas la maîtrise de la situation, mais je prie le Seigneur d’éclairer ceux qui nous gouvernent afin qu’ils trouvent des solutions viables pour le bien-être de tous. Et comme le faisaient Sr Emmanuelle, l’abbé Pierre ou Mère Teresa, remontons nos manches et construisons ce monde aux couleurs de l’Évangile.

M. le curé Michel

Entraide St Vincent de Paul d'Erquelinnes

En raison de la pandémie du Covid-19, c’est avec beaucoup de regrets que nous avons été contraints d’annuler notre concert du mois de mars, ainsi que notre dîner prévu le dimanche 18 octobre prochain.

Cela nous attriste d’autant plus que les bénéfices de ces deux événements nous permettaient d’aider de nombreuses familles avec des aides en chauffage ; l’hiver ne va pas tarder et les demandes vont affluer. De plus, durant ce mois de septembre, nous avons inscrit plusieurs nouvelles familles dans le besoin. C’est dire que nous avons de plus en plus besoin de moyens financiers pour fournir des produits alimentaires pour tous. Nous sollicitons donc votre aide afin de pouvoir continuer nos actions pour la population précarisée de notre région.

Vous pouvez verser votre quote-part, soit directement sur notre compte : BE 17 0689 0352 5321     ou si vous désirez une attestation fiscale (pour les dons de 40 € et plus), sur le compte de la Société St Vincent de Paul de Bruxelles : BE02 3100 3593 3940  avec la mention « pour la conférence 152 d’Erquelinnes ».

Nous espérons que notre appel sera entendu et tous les bénévoles de la Conférence vous remercient déjà vivement pour votre générosité.

Tous solidaires pour lutter contre la précarité !

Missio - Campagne d'octobre 2020

Soutenons l’Église du Liberia et ses orphelins.

Octobre est le mois de la mission universelle de l’Église. Tous les ans à cette époque les catholiques de Belgique et d’ailleurs manifestent leur solidarité spirituelle et matérielle avec les autres communautés qui, partout dans le monde, annoncent l’Évangile en paroles et en actes.
Le mois de la mission extraordinaire d’octobre 2019 a permis de redynamiser notre engagement missionnaire, qui est une tâche quotidienne. En octobre 2020, nous poursuivrons sur la même lancée, de manière à appro-fondir et accomplir encore mieux la mission que le Sgr nous donne : Aimer son prochain comme soi-même, et porter la Bonne Nouvelle à travers le monde, en paroles et en actes, notamment aux pauvres et aux opprimés.
En effet, c’est notre relation personnelle avec le Christ qui nous appelle à entrer dans une relation d’amour fraternel avec notre prochain, d’où qu’il vienne et où qu’il soit. C’est cet appel à l’amour fraternel entre les êtres humains, à la lumière de l’Évangile, que nous voulons mettre en exergue au cours de notre campagne missionnaire d’octobre 2020. Mais comment aimer son prochain, si on ne s’aime déjà pas soi-même ? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12, 31 ; Lévitique 19,18). La norme évangélique de l’amour de l’autre est donc l’amour de soi, et plus profondément l’amour de Dieu. Le cheminement personnel qui mène à l’amour de l’autre passe donc nécessairement par la compréhension de ce qu’est l’amour de soi-même, au regard de l’Évangile.

Missio asbl 199, Boulevard du Souverain, 1160 Bruxelles
Faites un don : IBAN: BE19 0000 0421 1012