« Mon coeur peut cesser de battre, il ne peut cesser de vous aimer. »
Méditation « Le fil n'est pas coupé »
L’amour ne disparaît jamais… La mort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté. Je suis moi et vous êtes vous. Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné. Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait. Ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été. La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié. Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serai-je hors de votre pensée, simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends, je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. Vous voyez, tout est bien.
Henri Scott Holland
Jour des morts
L’idée d’une journée spéciale de commémoration des défunts a vu le jour de divers côtés dans les dix premiers siècles, et souvent, déjà, on avait pris l’habitude de la situer dans le prolongement immédiat de la Toussaint, (…).
Le lien établi avec la Toussaint répond à une logique cohérente : le 1er novembre, l’Église célèbre dans l’allégresse la fête de tous les saints connus et inconnus, c’est-à-dire de tous ceux qui sont « déjà » admis à partager le bonheur de Dieu. Comment, dès lors, ne pas aussi penser aux autres, c’est-à-dire à ceux qui, ayant également quitté ce monde, ne font « pas encore » partie de celui des saints ?
Le 2 novembre, Jour des morts, ou, selon le langage liturgique, Commémoration de tous les fidèles défunts, toutes les messes sont célébrées pour l’ensemble des défunts et les chrétiens sont invités à se joindre par la prière, et si possible par la participation à la messe, à ce vaste mouvement de solidarité spirituelle. On peut penser que cette vision d’espérance n’est pas tout à fait étrangère aux foules qui se rendent au cimetière en ces journées. Force est de constater, par contre, que, dans la plupart des cas, la note funèbre semble l’emporter sur l’allégresse de la Toussaint, dont le nom paraît indissociablement lié, chez beaucoup, à la mélancolie des chrysanthèmes. (extrait de Théo)
Lundi 2 novembre à 18h en l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes : commémoration des défunts.