• Dernière modification de la publication :13 décembre 2020
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Edito Novembre 2020

« Allô ! Ici, le chauffagiste. J’attends devant l’école. » Je sors de la maison et je fais quelques pas : « M…., j’ai oublié mon masque. » Je retourne le chercher. Plus tard, je vais à la boulangerie et une personne sort de sa voiture : « M…., j’ai oublié mon masque. » etc…

En cette période de pandémie où le port du masque est obligatoire, je me demande si cette phrase n’est pas la plus prononcée dans nos contrées. Et ceux qui disent cette expression ne sont pas nécessairement irresponsables ou inconscients du danger, mais ils sont tellement pris par la routine de la vie que le réflexe de porter le masque n’est pas automatique. Au contraire, je pense que la majorité des gens a conscience de l’importance de porter le masque, face au virus qui continue à se répandre. De plus, les virologues ne cessent pas de nous seriner : « N’oubliez pas de faire les gestes-barrière, etc… » Mais voilà, le train-train quotidien… Cela me fait penser à ces gens qui sont tellement habitués à porter leurs lunettes qu’ils ne sentent plus qu’elles sont sur leur nez. Et de temps à autre, ils sont surpris de chercher après. L’habitude peut être un facteur d’inconscience qui nous joue des tours. Cependant, la vie est comme une routine où, par l’éducation que nous avons reçue, certains gestes deviennent automatiques comme, par exemple, se laver les dents. À la longue, je pense que le geste de porter son masque va devenir automatique, comme dans des pays asiatiques. Or, des spécialistes nous disent que la pandémie risque de durer encore deux ans. D’ici là, on fera machinalement le geste de porter son masque.

En même temps, les médias nous informent qu’en Azerbaïdjan, des bombardements dévastent les villes et font de nombreuses victimes. En France, un terroriste tchétchène décapite un professeur d’histoire. En Syrie, au Yémen, en Afghanistan, etc… la guerre continue et les populations sont décimées. D’autres traversent la mer pour se réfugier chez nous.

Quand je pense que beaucoup se plaignent des contraintes des directives sanitaires et du port du masque, et que ces gens sont soumis à des atrocités incroyables, qu’ils n’ont plus de quoi manger, ni de quoi se loger décemment, victimes de fanatiques et autres dictateurs, je me dis que, chez nous, c’est un moindre mal et que nous devons « mordre sur notre chique ». La vie continue et nous devons tous faire face aux difficultés et aux épreuves qui nous tombent dessus. Alors, demandons au Seigneur de nous donner la claire vision de ce que nous devons faire et la force de l’accomplir.

M. le curé Michel.

« Ne priez pas pour être protégé des dangers
mais pour pouvoir les affronter. »
(Rabindranah Tagore)

Soirée « Pétales de roses » du 26 septembre dernier

Voici quelques témoignages que nous avons reçus :
« Ainsi chaque nuit, (…) prier, seul, en présence du Père. (…) Peu à peu le Seigneur établit une relation, me transforme, me délivre, m’aide à vivre en chrétien. Il m’invite à bénir chaque personne que je rencontre et des situations. Me lever la nuit est un combat. Prier ne m’a pas mis à l’abri de souffrances, de découragement, d’angoisse, de combats, de jours difficiles, mais j’ai senti à travers tous les événements de la vie la présence du Seigneur, sa main sur mon épaule. Merci Ste Thérèse. »

« … et je me suis dit de toute façon cela n’a rien donné la première fois, alors… à quoi bon. Surprise ! Retrouver une autre relation avec mon frère… Sans expliquer en détails, je sais qu’aujourd’hui, depuis quelques temps, la communication est plus aisée, plus sereine. On est différent dans notre manière d’agir et de comprendre les événements mais on est capable, chacun de notre côté, de faire un pas pour avancer et se soutenir dans les moments difficiles. Waouw, quel parcours ! (…)
Néanmoins, je retiens une chose sur cette soirée en l’honneur de Ste Thérèse : lâcher-prise et accepter les événements comme ils viennent car il y a toujours une force insoupçonnée qui nous pousse à aller de l’avant. Alors pour cela, merci. »

« (…) afin que mon mari puisse obtenir une prolongation de son contrat de travail (…) Fin août, mon mari a reçu la nouvelle qu’une opportunité s’ouvrait (…) N’est-ce pas là le signe de l’immense amour de Ste Thérèse ? »