“Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu. S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ? En fait, il y a plusieurs membres, et un seul corps. Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps.”
1Co 12, 18-20.25-27
Édito de l’Abbé Pascal
En prenant l’initiative d’un synode diocésain (2011 – 2013), notre évêque Guy a considéré les évolutions inévitables et souhaitables d’une Église vivant dans un monde lui-même en changement. Soixante décrets synodaux pour permettre à notre Église diocésaine de faire face aux défis de notre temps et de demeurer comme un « sacrement » du Christ dans notre monde.
C’est à une véritable conversion pastorale que notre évêque nous a tous invités. Une conversion qui est soutenue, notamment, par le développement de deux organes de fonctionnement importants : l’équipe d’animation pastorale (EAP) et le conseil pastoral (CP). Ces deux organes viennent d’être renouvelés dans notre unité pastorale (UP), au mois de janvier 2024, pour une période de 4 ans. A cette occasion, nous avons également publié un addendum au carnet de route de notre UP. Le carnet de route contient les grandes lignes de la pastorale qui sera menée en notre UP entre 2024 et 2027 inclus. Ce carnet de route est disponible, gratuitement, sur demande, au secrétariat paroissial. N’hésitez pas à le lire, il nous concerne tous!
Aujourd’hui, je vous propose de regarder de plus près notre équipe d’animation pastorale renouvelée.
L’équipe d’animation pastorale (EAP)
Quel est son rôle ?
C’est l’organe ministériel de notre UP. On pourrait la comparer à un exécutif.
C’est en EAP que la pastorale est concrètement décidée, mise en place, suivie, évaluée. L’EAP, pour mener à bien sa mission, tient compte des propositions et remarques du conseil pastoral et présente le fruit de son activité à ce même conseil.
Au cas où vous auriez des remarques, des propositions à formuler, n’hésitez pas à contacter un de ses membres. Ils sont à votre écoute!
L’équipe se réunit en moyenne une fois par mois.
Quelle est sa composition ?
- Abbé Pascal CAMBIER, curé
- M. Pierre MEURISSE, diacre permanent
- Mme Kristina KOETHE, Animatrice en pastorale
- M. Quentin DELATTRE
- M. René-Michel de LOOZ-CORSWAREM
- M. Jacques SIMON
Le mois prochain, nous regarderons de plus près le deuxième organe important de notre UP: le conseil pastoral.
En ce mois de mai, nous te supplions, Vierge immaculée, d’intercéder pour nous, afin que nous parvenions à vaincre toute tentation, à déjouer les pièges de l’ennemi et à vivre dans la paix de Dieu. Amen!
RERUM NOVARUM ET LA DOCTRINE SOCIALE DE L’EGLISE.
A l’occasion de la fête du travail et de la fête de St Joseph travailleur, il nous a paru intéressant de se pencher sur la première encyclique relative à la doctrine sociale de l’Église à savoir « Rerum Novarum » publiée en 1891 par Léon XIII et d’esquisser quelques autres documents ou faits se rapportant à l’Église et le monde du travail.
Avec le développement du machinisme au 18 ème et surtout au 19 ème siècles, une ère nouvelle commence. Cet essor industriel sans précédent va pousser dans les usines des gens de tradition rurale aucunement préparés à ce passage. Des rapports nouveaux apparaissent et opposent la classe ouvrière prolétarienne aux capitalistes détenteurs de l’argent.
La durée de la journée de travail était excessive, (56 heures par semaine en 1900) les salaires insuffisants, les conditions de logement étrangères à toute hygiène, voire à toute pudeur, les conditions de travail particulièrement dans les mines étaient pénibles et dangereuses. Les gamins allaient pieds nus à la bonne saison; l’hiver, ils chaussaient des sabots bourrés de paille. Trop de femmes devaient se soumettre au bon plaisir des petits chefs ou subir des voisinages pour le moins grossiers. L’alcool faisait ses ravages dans les cabarets parfois tenus près des usines par des contremaîtres ou des porions.
Dans le domaine des arts, les romans naturalistes de Zola, la peinture de Paulus ou la sculpture de Constantin Meunier rendent bien compte des conditions de vie des ouvriers. Certes, quelques industriels idéalistes, suivant le concept de Charles Fourier, créent des phalanstères ou familistères dont les plus célèbres sont ceux de Godin à Guise mais aussi celui de Henri De Gorge au grand Hornu et les carrés de Bois-du-Luc.
En 1885 et 1886 dans le bassin verrier, minier et sidérurgique de Charleroi entre autres, des grandes grèves et des émeutes éclatent. La répression est rapide et sévère. Les blessés, les prisonniers mais aussi les morts sont nombreux. L’Église ne pouvait pas rester indifférente à la condition des ouvriers.
« Elle se devait de venir en aide aux hommes des classes inférieures attendu qu’ils sont, pour la plupart, dans une situation d’infortune et de misère imméritées …/… À tout cela, il faut ajouter la concentration entre les mains de quelques-uns de l’industrie et du commerce devenus le partage d’un petit nombre d’hommes opulents et de ploutocrates qui imposent ainsi un joug presque servile à l’infinie multitude des prolétaires. »
C’est en ces termes notamment que Léon XIII introduit en 1891 son encyclique « Rerum Novarum »
« Elle développe successivement les thèmes suivants : réfutation de la solution socialiste de la question sociale et démonstration de la thèse selon laquelle la propriété privée est de droit naturel ; justification de l’intervention de l’Église dans les affaires sociales en vue d’alléger la « misère imméritée des travailleurs » ; droit d’intervention de l’État dans la vie économique, à l’encontre de la théorie libérale du « laissez faire », notamment pour la détermination du juste salaire et une meilleure distribution de la propriété entre les hommes ; utilité des associations professionnelles ainsi que des organismes érigés par les catholiques en faveur des travailleurs » (in Universalis).
Par après, d’autres Encycliques dont, dans la foulée de la grande crise économique de 1929, « Quadragesimo Anno » du pape Pie XI sont venues alimenter la doctrine sociale de l’Église. Vatican II ne fut pas en reste avec « Gaudium et Spes » et la déclaration » Dignitatis Humanae » qui tracent le visage d’une Eglise intimement solidaire du genre humain et de son histoire.
Dans notre pays Joseph CARDIJN prendra la défense des droits des jeunes travailleurs en fondant en 1912 la JOC, partie du MOC qui fédère plus tard toute une série de mouvements sociaux d’essence chrétienne comme les syndicats, le mouvement « Vie féminine », la mutualité chrétienne, les Équipes populaires. Le CEFOC est le centre de formation Cardijn.
Tout récemment, le Pape François dans son Encyclique « Laudato si’ montre qu’il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale. Les possibilités de solution requièrent une approche intégrale pour combattre la pauvreté, pour rendre la dignité aux exclus et simultanément pour préserver la nature (Laudato si, 139.)
Claude RAZEE
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Fraternité Sainte Thérèse
Comment se déroule une rencontre de Fraternité ?
- Un temps de louange pour déposer nos préoccupations et entrer dans la prière.
- Une formation à la vie spirituelle par un enseignement en écoutant ou en regardant.
- Un temps de prière dans la confiance au Seigneur avec des intentions et en se portant les uns les autres.
Où ? à l’église Sainte Thérèse d’Erquelinnes.
Quand ? 9h30-10h30 adoration et 10h30-11h30 rencontre
2 mars – 6 avril – 4 mai – 1 juin
Pour tout renseignement :
Stephan Michiels 0473/96-78-32