• Dernière modification de la publication :22 décembre 2022
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Signes de vie Janvier 2023

Edito

Le Missel, comme vous le savez, est un livre qui contient le déroulement de la Messe avec les indications et les textes que nous entendons ou disons à chaque participation.
Une nouvelle traduction en français du Missel romain, traduction effectuée à partir du latin et valable pour tous les pays francophones, vient d’être introduite dans notre UP. Je vous propose d’en approfondir la découverte dans plusieurs numéros consécutifs de ‘Signes de vie’.
Nous allons devoir nous familiariser avec quelques changements dans notre manière de célébrer la Messe.
Pour vous y aider, je vous recommande l’achat d’un petit livre, très intéressant et très facile d’accès, qui vous permettra de revoir les fondamentaux de la Messe tout en visualisant clairement les changements introduits par la nouvelle traduction.
Cet ouvrage s’intitule « Découvrir la nouvelle traduction du Missel romain », il est édité conjointement par AELF (Association Episcopale Liturgique pour les pays Francophones), les éditions MAME et MAGNIFICAT. Il est vendu au prix de 6€.
Vous y retrouverez les motivations de la réforme liturgique voulue par le concile Vatican II, des explications simples et claires concernant ce qu’est le Missel en lui-même et surtout, l’ordinaire de la Messe, en entier, avec les modifications facilement identifiables car imprimées dans une couleur différente.
N’hésitons pas à profiter de cette nouvelle traduction pour nous replonger dans ce trésor, toujours à approfondir, qu’est la sainte Messe !
Abbé Pascal

EXTRAITS DE LA LETTRE APOSTOLIQUE « DESIDERIO DESIDERAVI » DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS AUX ÉVÊQUES, PRÊTRES ET DIACRES, AUX PERSONNES CONSACRÉES ET AUX FIDÈLES LAÏCS SUR LA FORMATION LITURGIQUE DU PEUPLE DE DIEU

6. Avant notre réponse à son invitation — bien avant ! — il y a son désir pour nous, nous n’en sommes peut-être même pas conscients, mais chaque fois que nous allons à la Messe, la raison première est que nous sommes attirés par son désir pour nous. De notre côté, la réponse possible — qui est aussi l’ascèse la plus exigeante — est, comme toujours, celle de nous abandonner à son amour, de nous laisser attirer par lui. Il est certain que toute réception de la communion au Corps et au Sang du Christ a déjà été voulue par Lui lors de la Dernière Cène.

11. La liturgie nous garantit la possibilité d’une telle rencontre. Un vague souvenir de la Dernière Cène ne nous servirait à rien. Nous avons besoin d’être présents à ce repas, de pouvoir entendre sa voix, de manger son Corps et de boire son Sang. Nous avons besoin de Lui. Dans l’Eucharistie et dans tous les Sacrements, nous avons la garantie de pouvoir rencontrer le Seigneur Jésus et d’être atteints par la puissance de son Mystère Pascal. La puissance salvatrice du sacrifice de Jésus, de chacune de ses paroles, de chacun de ses gestes, de chacun de ses regards, de chacun de ses sentiments, nous parvient à travers la célébration des sacrements…

19. …/…La liturgie ne dit pas « je » mais « nous » et toute limitation de l’étendue de ce « nous » est toujours démoniaque. La Liturgie ne nous laisse pas seuls à la recherche d’une connaissance individuelle présumée du mystère de Dieu, mais nous prend par la main, ensemble, en assemblée, pour nous conduire dans le mystère que la Parole et les signes sacramentels nous révèlent. Et elle le fait en cohérence avec l’action de Dieu, en suivant le chemin de l’incarnation, à travers le langage symbolique du corps qui se prolonge dans les choses, l’espace et le temps.

23. Soyons clairs : tous les aspects de la célébration doivent être soignés (espace, temps, gestes, paroles, objets, vêtements, chant, musique, …) et toutes les rubriques doivent être respectées : une telle attention suffirait à ne pas priver l’assemblée de ce qui lui est dû, c’est à-dire le mystère pascal célébré selon le rituel établi par l’Église. Mais même si la qualité et le bon déroulement de la célébration étaient garantis, cela ne suffirait pas pour que notre participation soit pleine et entière.

Souvenirs de l'installation de l'abbé Pascal

C’est le dimanche 30 octobre dernier, en l’église Ste Thérèse d’Erquelinnes, que l’abbé Pascal a été installé comme nouveau curé de l’Unité pastorale de Solre-sur-Sambre.
Que l’Esprit Saint l’accompagne dans sa mission.
Bon apostolat !

Enfin, pour terminer ce numéro de signes de vie, voici quelques chiffres officiels concernant la pratique religieuse en Belgique
Il faut tenir compte pour  la lecture de ce tableau qu’en raison de la crise sanitaire, durant la première moitié de 2021, des mesures restrictives étaient toujours d’application pour les rassemblements physiques, ce qui biaise les résultats.

La prochaine collecte de données devra démontrer si les chiffres d’avant la crise sanitaire sont à nouveau atteints.

D’autres chiffres
Il y avait 1975 prêtres diocésains dont 28,7% de moins de 65 ans, 19% entre 65 et 75 ans et 52,3% de plus de 75 ans.
8 ordinations ont eu lieu.
6 abandons du ministère
52 séminaristes dont 30 belges. 69% avaient entre 18 et 30 ans.
569 diacres permanents. 9 ordinations de diacres et 29 en formation.

Dimanche comptait 61.400 lecteurs hebdomadaires.
En communauté française et germanophone 41,45% des élèves fréquentent une école primaire catholique et 61.15% fréquentent une école secondaire catholique

Claude RAZEE