• Dernière modification de la publication :22 avril 2021
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Signes de vie Mai 2021

Edito

Quand je me suis retrouvé sans force, impuissant à faire quoi que ce soit, j’ai eu la confirmation par le docteur que j’étais atteint par le variant britannique de la Covid-19. Avec une tension de 9-6, le repos absolu était de rigueur et le confinement obligatoire. Et c’est vrai que, pendant 10 jours, j’étais comme une loque et j’ai pris conscience de ma fragilité et de mes faiblesses, dépendant des autres pour me soigner et me nourrir. Je me suis rendu compte que je n’avais plus la maîtrise de mes fonctions vitales, que je subissais les effets nocifs d’une grave maladie. Et je pensais à ces personnes atteintes de leucémie, de cancer, de maladies incurables, qui devaient sûrement ressentir que le ciel leur était tombé sur la tête, et peut-être qu’elles avaient perdu toute envie de vivre, se sentant abandonnées par Dieu, n’ayant plus qu’un seul avenir : la mort !

Dans les années 1960 – 1990, on avait l’impression de vivre comme dans un état de grâce, avec un sentiment d’invulnérabilité, protégé par les progrès de la science, de la médecine et les avancées techniques. On avait presque oublié les guerres, les épidémies, les maladies incurables. On avait oublié la pandémie du choléra au XIX° siècle, et la grippe espagnole au début du XX° siècle. Et puis, au XXI° siècle, on se réveille et ça fait mal. En 2003, le SRAS, premier coronavirus venant de Chine. En 2009, la grippe H1N1. En 2012, le MERS, coronavirus venant du Moyen-Orient. En 2013, la fièvre hémorragique Ebola, répandu surtout en Afrique. En 2015, une autre fièvre hémorragique, le ZIKA. Et en 2020, la Covid-19. Pandémie mondiale qui nous met face à notre faiblesse humaine, qui nous oblige à vivre autrement, qui nous fragilise et nous démoralise. On a perdu le contrôle de nos vies. On vit dans l’incertitude. Les perspectives d’avenir sont désolantes. L’angoisse, l’anxiété et la peur prennent le dessus.

On parle de solution au problème : le vaccin. Mais on devra continuer à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, comme le cancer et autres virus à venir. Il faut s’y préparer. L’avenir n’est pas brillant. À ce problème de pandémie, s’ajoutent les problèmes climatique, économique, et social. Il faut faire face et continuer à vivre. Vivre avec et s’unir dans l’adversité. J’entendais aux infos que l’Inde, principal fabricant de vaccins dans le monde, souhaitait, face à l’augmentation rapide de décès, privilégier la vaccination du milliard trois cent millions habitants du pays et que cela impacterait l’arrivée des doses nécessaires à la vaccination des belges. Et qu’en est-il des pays d’Afrique ou du Brésil où des belges aiment se rendre en touristes ?

Prendre conscience de ce qui se passe dans le monde, nous permet de mieux comprendre l’étendue du problème qu’engendre la pandémie. Et aujourd’hui, en constatant que mon état de santé s’améliore et que je suis sur la voie de la guérison, je reprends courage. D’autre part, beaucoup de malades du coronavirus s’en sortent et la vaccination des personnes plus âgées montre une nette amélioration de l’immunité dans les maisons de repos. Je ne suis pas spécialiste mais je crois qu’on arrive au bout du tunnel. Encore un peu de patience et la vie en société reprendra son cours normal. Un élément important à tenir compte pour nous chrétiens, c’est la force de la prière. Avec confiance, tournons-nous vers le Seigneur qui nous entoure de son amour. Il est le souffle de vie qui nous soutient dans les épreuves. Et en ce mois de mai, n’oublions pas Marie, notre maman du Ciel.

Mr le curé Michel

Fusion des Fabriques d'église de Merbes-le-Château

Comme vous le savez déjà, depuis 2014, les 576 paroisses du diocèse de Tournai ont été regroupées en 49 paroisses nouvelles, entraînant l’élargissement du doyenné aux 4 paroisses de Thuin, Chimay, Beaumont et Solre-sur-Sambre, appelé « La botte du Hainaut ».

Ainsi notre doyenné de Solre-sur-Sambre, comprenant les deux entités communales d’Erquelinnes et Merbes-le-Château, devient maintenant une paroisse nouvelle avec 11 clochers, sous la responsabilité d’un curé et d’une Equipe d’Animation Pastorale (E.A.P.).

D’autre part, Les Fabriques d’église sont appelées à se concerter au sein d’un groupement fabriques d’église par commune, dans le respect de la législation civile, afin de, par un dialogue constructif avec les responsables communaux, gérer au mieux les besoins financiers pour entretenir les bâtiments-églises d’une même entité communale et aussi répondre aux besoins du culte. Et donc, un projet de fusion de fabriques d’église répond au projet de groupement par entité communale, tout en favorisant au maximum le déploiement des ressources locales et en étant au service propre à chaque église.

Je comprends l’inquiétude de certains paroissiens par rapport au changement qui s’opère actuellement, mais le but est de veiller au bon fonctionnement des Fabriques d’église et de pallier au manque de ressources humaines.

Mr le curé Michel

« Les catholiques du diocèse de Tournai sont invités à renoncer à un modèle de paroisse qui collait à un quartier ou un villlage. Ce modèle a porté des fruits immenses durant des siècles, mais ne correspond plus à la vie de nos contemporains, ni à notre organisation sociale. (…) Et donc, réinventer la mission de l’Église donne la possibilité de vivre avec bonheur à l’ombre de son clocher, l’une ou l’autre dimension de la vie avec le Christ, en articulation étroite avec une communauté plus large au sein de laquelle toute l’amplitude de la vie avec le Christ est proposée et vécue. » (cf Synode décret n°4)

Le dimanche 9 mai prochain, c'est la fête des mères

Aimez-vous les uns les autres !

Invitation à méditer la Parole

Ascension
À ces mots, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux. Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs, qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. » (Ac 1, 9-11)

« Ne soyez pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure. Sinon, est-ce que je vous aurais dit : ‘Je pars vous préparer une place ‘ ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi, et là où je suis vous y serez aussi. Pour aller où je m’en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. Personne ne va vers le Père sans passer par moi. » (Jn 14, 1-6)

Pentecôte
Vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous et vous serez mes témoins… (Ac 1, 8)

Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimé, aimez-vous les uns les autres. (Jn 13, 34)
L’amour atteint son plein épanouissement dans une communauté où il y a échange, don et accueil.

C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples. (Jn 13, 35)
L’amour fraternel vécu est le signe par excellence de la présence de l’amour de Dieu dans la vie des hommes.

Je crois en la bonté humaine

Je crois en l’être humain. Je crois en ces hommes et ces femmes qui vivent et qui rient, qui se réjouissent de petites choses, qui disent oui au soleil levant et à tout ce qui germe de la terre, dans les bons jours comme dans les mauvais jours.
Leur nom n’est jamais écrit dans le journal.
Ils ne montrent pas le poing.
Ils aiment les gens.
Ces personnes simples sont des personnes formidables.
Sans faire de bruit, elles font circuler dans le monde un courant d’amour.
Elles sont des oasis dans notre désert.
Elles sont des étoiles dans notre nuit.
Elles sont les seuls poumons qui permettent encore à notre monde de respirer.

Auteur inconnu