6e Dimanche du Carême
Préparons-nous
Écoute sur un smartphone (taper le titre dans Google ou Youtube pour écouter) :
Je vais tracer sur moi un beau signe de croix
(Danielle Sciaky/ADF-Musique)
Je vais tracer sur moi
Un beau signe de croix
C’est la plus courte des prières,
Elle m’habille de lumière.
Je vais tracer sur moi
Un beau signe de croix
Au nom du Père, du Fils, et du
Saint-Esprit, Amen.
C’est la plus courte des prières,
Elle m’habille de lumière.
Ecoutons la Parole de Dieu !
Idée pour les enfants: Prépare une feuille et des crayons. Pendant qu’un adulte lit le récit qui suit ou en écoutant le récit raconté ci-dessous, tu peux dessiner pendant que tu écoutes…
La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc
Dès le matin, les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes, et tout le Conseil suprême. Puis, après avoir ligoté Jésus, ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
Celui-ci l’interrogea : « Es-tu le roi des Juifs ? ». Jésus répondit : « C’est toi-même qui le dis. » Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations. Pilate lui demanda à nouveau : « Tu ne réponds rien ? Vois toutes les accusations qu’ils portent contre toi. » Mais Jésus ne répondit plus rien, si bien que Pilate fut étonné.
A chaque fête, il leur relâchait un prisonnier, celui qu’ils demandaient. Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas, arrêté avec des émeutiers pour un meurtre qu’ils avaient commis lors de l’émeute. La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander ce qu’il leur accordait d’habitude. Pilate leur répondit : « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? » Il se rendait bien compte que c’était par jalousie que les grands prêtres l’avaient livré. Ces derniers soulevèrent la foule pour qu’il leur relâche plutôt Barabbas. Et comme Pilate reprenait : « Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs ? », de nouveau ils crièrent : « Crucifie-le ! » Pilate leur disait : « Qu’a-t-il donc fait de mal ? » Mais ils crièrent encore plus fort : « Crucifie-le ! »
Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié. Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire. Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée. Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage. Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs. Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire). Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas. Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
L’inscription indiquant le motif de sa condamnation portait ces mots : « Le roi des Juifs ». Avec lui ils crucifient deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, descends de la croix ! » De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes, en disant entre eux : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Qu’il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d’Israël ; alors nous verrons et nous croirons. » Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l’insultaient.
Quand arriva la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure. Et à la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éloï, Éloï, lema sabactani ? », ce qui se traduit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Voilà qu’il appelle le prophète Élie ! » L’un d’eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée, il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire, en disant : « Attendez ! Nous verrons bien si Élie vient le descendre de là ! » Mais Jésus, poussant un grand cri, expira.
Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas. Le centurion qui était là en face de Jésus, voyant comment il avait expiré, déclara : « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »
Les événements de la semaine sainte raconté avec des Playmobils
Version plus courte pour les plus petits
Passons de l'oreille au coeur !
Répondons avec le coeur !
Jésus,
sur la croix,
tu as donné ta vie pour moi.
Ton amour a gagné contre la haine,
Ton amour a gagné contre la mort,
désormais, plus rien ne peut me séparer de Toi.
Et tu m’ as ouvert un chemin,
celui qui mène vers ton Père,
et en enfant de ce Père,
je redis cette belle prière que tu nous as laissée: (Version chantée)
Notre Père, qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié ;
que ton règne vienne ;
que ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal.
Amen
Dieu se donne, donnons-nous !
Donner sa vie c’est la partager, ne pas la garder pour soi. Jésus t’invite à lui ressembler, à partager ta vie avec ceux qui t’entourent.
Idée en famille….
Prendre une feuille, écrire au centre: “donner sa vie c’est …..” (exemples: donner du temps, sourire à quelqu’un, prier pour quelqu’un, rendre visite…..) et chacun note ses idées. Hop, on laisse cette feuille accrochée pendant toute cette Semaine Sainte qui commence, de préférence à un endroit qu’on voit bien! On peut la compléter chaque fois qu’on pense avoir donné un peu de sa vie au cours de cette semaine.