L’épreuve que nous vivons nous grandit. De »je », on devient »nous ». Cela faisait longtemps que ce n’était pas comme ça ! » (Éric-Emmanuel Schmitt) J’aime bien ce qu’exprime cet écrivain de renom, car cela me semble très évangélique. En fait, il constate que la période actuelle permet de nous améliorer. C’est formidable d’avoir cette bienveillance envers autrui, mais de plus, passer du nombriliste « je » au « nous » par tous ces gestes de solidarité, de générosité et de compassion, ça nous grandit, ça nous fait devenir meilleurs. Tous ces gestes peu banals, faits au quotidien par des personnes ordinaires, montrent la grandeur de l’homme, le meilleur côté de son humanité.
« Venez les bénis de mon Père, recevez le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde, car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez recueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, en prison et vous êtes venus à moi. (…) Chaque fois que vous l ‘avez fait à l’un de ces plus petits, qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ! » (Mt 25, 26-40)
Cette phrase : « … les plus petits, … c’est à moi … » annonce la relation qui unit à Jésus tout homme dans le besoin. Ne pourrait-on pas dire que Jésus s’identifie aux plus petits qui sont dans le besoin ? Oserai-je dire que ceux-ci sont donc non pas seulement une simple représentation de Jésus, mais Jésus lui-même. Ne suisje pas un hérétique en disant que c’est la présence réelle du Seigneur ? Ne communions-nous pas à Jésus lui-même en nous souciant des plus petits qui en ont besoin ?
M. le curé Michel.
Commençons par la maison !
Un jour, une femme, mère de famille, a posé la question suivante à la mère Teresa de Calcutta : « Que puis-je faire pour être missionnaire ? » « Commence d’abord par ta maison, lui dit la religieuse, donne une parole gentille à ton fils, offre un sourire à ton mari. Commence en aidant quelqu’un qui a besoin d’aide dans ta communauté, dans le travail, à l’école. Commence en transformant tout ce que tu fais en quelque chose de beau pour Dieu. »