PAROISSE SAINT-MARTIN DE BERSILLIES-ABBAYE​

Célébrations

La messe dominicale est célébrée habituellement le 2e dimanche du mois à 11h.

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Personne Relais

Sylvie COPPEE – rue de Montignies 18, 6560 Bersillies l’Abbaye – sylvie.coppee01@gmail.com – 071 55.62.64

Commune

Bersillies-l’Abbaye entité d’Erquelinnes 

  • Habitants : 878
  • Superficie : 365 hectares
  • Altitude : 152 mètres (152-200)
  • Cours d’eau : La Thure affluent de la Sambre

site web: https://www.erquelinnes.be/

Histoire

Au VIIIe siècle une abbaye fut fondée près de l’église paroissiale par Saint-Aldebert et son épouse Sainte-Reine. Le village ressortissait primitivement à la Prévôté de Maubeuge, à qui il avait été donné par Sainte-Aldegonde.
En 1243, Nicolas II sire de Barbençon y fonda un monastère pour les religieuses Saint-Victor de Paris.
A la fin du XVIe siècle Guillaume de Croy réussit à intégrer le village dans la Prévôté de Beaumont. Toutefois, le Traité de Nimègue (10 août 1678) donna le village à la France, avec la Prévôté de Maubeuge. Mais en 1696 Louis XIV renonçait à sa conquête et Bersillies réintégrait la Prévôté de Beaumont. Le 20 décembre 1821, le village était repris à la France par les Pays-Bas.
Au XVIIe et XVIIIe siècles les seigneurs de Chimay possédaient cette terre.
Pendant le XIXe siècle les carrières et les ateliers de marbrerie procuraient du travail à une centaine d’ouvriers; mais le village a toujours conservé son caractère agricole.

L’église

Ce sanctuaire néo-gothique a été réalisé en 1895. De l’église mentionnée en 1608 et celle reconstruite en 1777-1778, il ne reste qu’une cloche, une crypte, quelques statues et une pierre de fondation encastrée dans le mur de clôture ; cette pierre, datée de 1783, rappelle la construction du chœur sous le pastorat de Léonard Joseph Leblon.

Quant à la cloche, elle s’appelle « Landeberde » et est datée de 1613 ! Du haut de ses 400 ans, c’est encore elle qui sonne les heures et appelle les fidèles aux offices.

L’église de 1778 avait subi de lourds dégâts lors d’un ouragan survenu dans la région en 1888. Elle restera dans un état pitoyable pendant 7 longues années, et sera remplacée par l’édifice que nous connaissons.

En 1894, un nouveau cimetière sera créé et remplacera celui qui entourait l’église.

Bel autel majeur en marbre blanc (vers 1900) dont le retable est orné

de deux reliefs : l’un représente l’apparition du Christ aux disciples d’Emmaüs, l’autre, Abraham sacrifiant son fils Isaac.

Nombreux vitraux d’époques différentes : ils valent le détour !

Le saviez-vous ?

Si le village porte le nom « l’abbaye », c’est parce qu’ au huitième siècle, une abbaye y fut fondée, près de l’église paroissiale, par Saint Aldebert et son épouse Sainte Reine.

Saint-Martin de Tours : (° 316 ou 317, + 397)

On le fête le 11 novembre
Patron des maréchaux ferrants, mendiants, policiers et soldats

Né en Pannonie (Hongrie actuelle) de parents païens, élevé à Pavie, il fut enrôlé en Gaule dans la garde romaine impériale à cheval. Converti au catholisisme, c’est à Amiens, qu’ il donna à un pauvre la moitié de son manteau. Après son baptême, il quitta l’armée et mena la vie monastique à Ligugé dans un couvent construit par lui-même, sous la direction de l’évêque de Poitiers, saint Hilaire.
Ordonné prêtre puis évêque de Tours, il donna l’exemple du bon pasteur, fonda d’autres monastères et des paroisses dans les campagnes et mourut à Candes en 397.
Il fut mis au tombeau à Tours le 11 novembre.
Il est considéré comme le plus grand évangélisateur de la Gaule.

Mais pourquoi Martin n’a-t-il donné que la moitié de son manteau ?

Chaque nouvelle recrue de l’armée Romaine recevait de l’empereur ou du sénat la moitié de son équipement, l’autre partie étant payée par le soldat lui-même. Martin n’a donné que la partie du manteau qui lui appartenait. L’autre moitié étant propriété de l’état romain !

Dictons :

« L’été de la Saint-Martin dure trois jours et un brin. »
« Si le brouillard entoure Saint Martin, l’hiver passe tout bénin. »